K1 gym – Tokyo – Japon

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Le Dimanche 28 Mai je débarque à Tokyo. A l’aéroport je suis accueilli par mon ami Yu Hirono, c’est un kickboxer professionnel japonais que j’avais rencontré au Meijiro Gym à Amsterdam en novembre dernier.

 

 

Il s’était occupé de me trouver un endroit pour m’entraîner et vivre avant mon arrivée. Soit j’allais au Brave gym qui est une académie plus MMA ici à Tokyo soit j’allais au K1 Gym Ebisu. L’avantage avec le K1 gym c’est qu’il pouvait me loger sur place donc j’ai choisi cette option car j’avais vraiment envie de tester le K1 dans le pays de naissance du MMA.

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Taishin Kohiruimaki est le propriétaire du dojo, c’est un ancien grand Kickboxeur japonais. Champion du K1 world GP (welterweight 70kg) en 2004, 2005 et 2009.

 

 

 

J’ai été accueilli par quelques combattants qui étaient sur place. Le dojo est sur 3 étage en comptant de rez-de-chaussée. Je dors dans le dojo du bas avec deux autres combattants qui sont aussi coach pour le gym.

Dès le lendemain, je commence les entraînements. Un matin sur deux on faisait soit une course de fond (10 km), soit on allait dans une côte avec des escaliers et on faisait du fractionné. Au retour on pouvait continuer à s’entraîner en libre dans le dojo.

Les deux jeunes coach étaient employés par le camps et donnaient des leçons particulières de paos aux clients du dojo et s’occupaient de l’entretien du gym. En contre partie ils ont une rémunération, ils vivent sur place et ils peuvent utiliser tout leur temps libre à l’entraînement. Il y avait aussi un gars à la réception toute la journée qui gérait la communication, l’administratif …

Pendant mon séjour j’ai croisé deux amis du team Venum dans lequel je m’étais entraîné à Pattaya. Ils venaient pour un combat de Lethwei c’est un sport de combat qui vient du Birmanie aussi appelé « Boxe birmane » mêmes règles que le Muay-thaï mais sans gants. Il affrontait un des champions de ce sport en main event du show tout prêt du Tokyo Dome stadium.

Malheureusement il perd son combat mais c’était une bonne expérience, j’ai pu être dans le coin avant et pendant le combat et de revoir mes potes Thaïlandais m’a fait beaucoup de bien.

 

Les entraînements

Pour les professionnels le « head coach » c’est Valodia Carrero, un cubain qui vit au Japon depuis 10 ans, il a une grande carrière amateur à Cuba plus de 100 combats.

Les entraînements professionnels, l’après-midi entre 14h et 16h, leçon en boxe anglaise puis en Kick-boxing 3 à 4 round par personne avec 30 secondes de récupération entre les round. On faisait aussi beaucoup de travail de fractionné au sac de frappe et parfois des thèmes en binôme.

En savoir plus sur les entraînements

Dans le coulisses du K1 world GP – 18 Juin 2017

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Le K1 gym Kohiruimaki dojo est classé 3ème meilleur dojo de K1 dans le classement japonais.

Dans l’académie il y avait aussi 2 champions actuels de la ligue K1. Masaki Noiri qui est devenu champion du K1 World GP pendant mon séjour au Japon et Kaito Ozawa qui est champion du Krush/K1 en -58kg.

Durant les 2 premières semaines je me suis entraîné à leurs côtés pour la préparation de leur combat au K1 world GP qui a eu lieu le dimanche 18 Juin à Tokyo.

Depuis longtemps je regarde cet événement sur internet, tous les plus grands kickboxeurs mondiaux sont passés par là. Et là, je me suis retrouvé dans les vestiaires avec Chingiz Allazov, Arthur Kyshenko et les champions avec qui je m’entraînais.

Bilan de la journée, mon ami Yu Hirono qui m’avait accueilli au Japon perd au premier tour du tournoi des 70 kg sur blessure, Takeuchi mon « colloc » gagne son combat avec un KO expéditif en à peine deux minutes dans les combats préliminaires. Kaito perd son combat par décision unanime et Masaki Noiri gagne son combat pour la ceinture face à Kaew Fairtex le champion en titre et devient champion du monde du K1 world GP (Lightweight 65kg).

Les tarifs / Le planning

Le planning

Les tarifs 

La vie à Tokyo…

A mon arrivée j’ai senti que les japonais, à l’académie, étaient assez timides et avait beaucoup de mal à parlé anglais. Je me suis concentré sur les entraînements et le reste du temps j’en profitais pour visiter la ville. En fait « manger » ma principale occupation pendant le temps libre 🙂

La deuxième semaine Taishin m’a demandé si je voulais faire un combat professionnel en kickboxing, j’ai de suite accepté. Le combat était prévu pour le 25 Juin j’avais 3 semaines devant moi pour me préparer, parfait.

J’arrive au poids, on est le mercredi de la dernière semaine je suis à 67 kg, plus que 2 à perdre pour la pesée officielle le samedi ou je dois être à 65 kg. Je rentre du footing du matin, un des combattants vient me voir pour me dire que mon adversaire est blessé, le combat de dimanche est annulé. J’étais très déçu surtout que mon séjour au Japon touchait à sa fin.

Après ça j’ai pris un peu de repos en dehors de Tokyo, je suis allé à Hakone, c’est une ville près du mont Fuji. Dans cette ville il y a des « Hots springs » (Onsen) . Ce sont des bains chauds, intérieurs ou extérieurs, dont l’eau est issue de sources volcaniques réputées pour leurs propriétés thérapeutiques.

Depuis longtemps je regarde les film d’arts martiaux asiatiques et je suis content d’être allé au Japon. Encore plus d’avoir eu l’opportunité de m’entraîner et vivre dans un K1 gym. J’ai rencontré plein de gens cool comme le coach Valo, le patron de l’académie (Taishin) qui m’a accueilli dans son dojo, mon pote Yu Hirono qui m’a permis de m’entraîner au Japon, mes collocs Takeuchi et Takoumi…

Au Japon, les sports de combat sont très populaires depuis longtemps, le MMA qu’on connait aujourd’hui doit une partie de son histoire à des ligues qui se sont crées au Japon tel que le Pride. Aujourd’hui le Pride n’existe plus mais il reste encore pas mal de ligue et le MMA est à la mode : Rizin, Brave…

En Kick-boxing la ligue est très bien organisée aussi avec des championnats amateurs et professionnels. En grande partie ils sont tous issus de la ligue K1 (Khaos, Bigbang…). Ces championnats permettent aux combattants d’acquérir de l’expérience rapidement et pour les professionnels de combattre régulièrement et espérer vivre de leur passion pour les plus talentueux.

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